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Aujourd’hui, nous allons parler de cet idéal que nous sommes beaucoup à essayer d’atteindre, mais qui n’existe pas, la perfection.

Prendre conscience que l’on est perfectionniste et que l’on en souffre est déjà une grande partie du chemin. Les comportements sont tellement intériorisés que l’on ne se rend souvent plus compte de son niveau d’exigence et d’attention au détail.

 

Qu’est-ce que le perfectionnisme ?

Selon le dictionnaire Larousse, le perfectionnisme est une « tendance à vouloir faire tout avec un souci exagéré de la perfection ». C’est là que se situe le problème dans cette recherche exagérée de quelque chose qui n’existe pas. 

Les mots qui caractérisent les perfectionnistes sont : l’exigence, le contrôle et la maîtrise.

C’est quelqu’un pour qui la perfection est tout simplement la norme. Le perfectionniste ne se sent pas à la hauteur puisque la perfection n’est pas de ce monde.

Quand on regarde les synonymes du mot parfait dans le dictionnaire Larousse, on trouve : « impeccable », « irréprochable » et même « divin ». Je trouve que c’est assez parlant. Que l’on croie au divin ou pas, on voit bien que c’est l’inverse d’être humain.

Un perfectionniste peut fournir un travail de grande qualité, précis et rigoureux.

Le problème du perfectionniste, c’est qu’il n’a pas de juste milieu et fait trop attention aux détails. Chaque détail est très important pour lui. Il peut ainsi se perdre dans une tâche, y passer beaucoup trop de temps, voire même ne pas tenter certaines choses par peur de ne pas pouvoir atteindre son niveau d’exigence. Il ressent la peur de ne pas être à la hauteur et la peur d’échouer.

Le perfectionniste contrôle les choses pour éviter l’imprévu et les imperfections.

 

Je ne t’apprends rien quand je dis que la perfection n’existe pas ; intellectuellement tu le sais, on le sait. Pourtant, on essaye quand même plus ou moins inconsciemment de l’atteindre.

Une des conséquences, c’est la perte de temps et d’énergie à essayer d’atteindre cet objectif inatteignable. De plus, les perfectionnistes ont souvent du mal à déléguer, ce qui les épuise encore davantage.

C’est vraiment un équilibre à trouver.

→ Chercher à atteindre un objectif challengeant, c’est motivant ;

→ Chercher à atteindre quelque chose d’utopique, c’est fatiguant, démotivant et cela a un mauvais impact sur l’estime de soi.

 

En fin de compte, le perfectionnisme peut mener à la procrastination.
Quand l’on cherche à atteindre un objectif et que l’on oublie de voir si c’est réalisable concrètement dans le temps imparti ; quand on oublie de le diviser en objectifs atteignables au quotidien, cela peut mener à l’inertie. On procrastine et on ne fait rien du tout, notamment parce que l’on ne sait pas par où commencer, tant la première marche de l’escalier semble déjà trop haute et trop loin de soi.

On sent bien que ce n’est pas atteignable et que l’on ne va pas se sentir à la hauteur, par conséquent, on ne fait rien et on ne se sent pas à la hauteur.

 

Quand on est perfectionniste, on a toujours l’impression qu’on aurait pu faire mieux.

On se concentre sur le verre à moitié vide et ce, même quand le verre est quasiment plein.

La perception est très importante.

→ Quand on se focalise sur nos réussites, nos qualités, nos fiertés, on entretient notre estime de soi.

→ En se focalisant sur tout ce que l’on n’a pas bien fait, sur tout ce que l’on n’a pas réussi à faire, on entretient un dialogue interne dévalorisant.

 

 

D’où vient cette tendance au perfectionnisme ?

  • Le perfectionnisme vient de croyances que l’on a développées enfant.

En général, le perfectionnisme se transmet de génération en génération.

Il vient d’un amour plus ou moins conditionné.

On sent, ou en tout cas on perçoit, que l’on est moins aimé quand on ne correspond pas aux attentes de nos parents. Cela se manifeste de façon plus ou moins explicite et induit une pression, un stress.

 

On connaît tous cette phrase : « Si tu m’aimes, termine ton assiette ».

Il y a également toutes ces phrases liées à l’école :

  • « Tu peux mieux faire ».
  • « C’est bien, MAIS avec tes capacités, ton intelligence tu pourrais faire beaucoup mieux ».
  • « Tu as eu 18. C’est une bonne note MAIS c’est une poésie, ce n’est qu’à apprendre, c’est facile d’avoir 18, tu aurais pu avoir 20 ».
  • Et puis il y a la comparaison. Comparer les enfants entre eux. Demander quelle était la meilleure note de la classe. Demander à l’enfant quelle note a eu son ou sa meilleure amie. « Combien a eu Julie ? »

 

Cela entretient une pression et cette impression pour l’enfant de ne pas être à la hauteur.

L’enfant va sentir qu’il est plus apprécié, plus accepté quand il satisfait les exigences, les attentes de ses parents. Cela sous-entend, et c’est la conclusion qu’en fera l’enfant, que l’amour est conditionné et qu’il faut faire des choses pour le mériter.

Pourtant c’est faux, le véritable amour est inconditionnel.

 

 

  • Les perfectionnistes pensent ne pas avoir droit à l’amour naturellement, c’est pour cela qu’ils s’épuisent à essayer de le mériter.

Ainsi, certains perfectionnistes peuvent avoir du mal à comprendre que l’on puisse les aimer quand ils sortent du lit, quand ils sont énervés, ou encore quand ils ont passé une journée à se reposer, qu’ils ont été « moins utiles ».

Il y a un certain nombre de croyances limitantes qui sont associées et qui soutiennent ce modèle de pensée.

Celle que j’observe systématiquement chez les personnes qui souffrent le plus de perfectionnisme est : « Si je ne suis pas parfait.e, je ne suis pas digne d’être aimé.e ». Quand tu as cette croyance, tu as inévitablement le sentiment que tu n’as pas le droit à l’amour parce que la perfection n’existe pas. Cela correspond certainement à une ou plusieurs situations que tu as interprétée.s comme telle.s dans l’enfance.

Pourtant c’est faux, le véritable amour ne fonctionne pas au mérite.

Et cela commence par toi. Tu n’as rien à faire pour mériter ton propre amour.

L’amour ce n’est pas « ou », ce n’est pas « quand » ; c’est « et », c’est « tout le temps » et c’est « toujours ».

→ Je m’aime quand je réussis et quand je fais des erreurs et quand j’échoue.

→ Je m’aime quand je me trouve be.au.lle et quand j’aime moins mon reflet.

→ Je m’aime quand j’ai de l’énergie et quand je suis fatigué.e.

Il n’y a rien à faire pour mériter l’amour et ce n’est pas seulement certains jours.

 

  • Quand on est perfectionniste, on culpabilise facilement parce que l’on n’arrive pas à atteindre les exigences que l’on se fixe. On se dit qu’on aurait pu faire différemment, qu’on aurait pu faire mieux.

 

Le risque c’est vraiment de perdre la joie, le bonheur et de ne plus avoir le sens des réalités.

Il est important d’avoir des priorités et de faire des choix.

Si c’est important pour toi que le ménage soit fait de façon impeccable et que tu passes l’aspirateur 4 fois dans la semaine, tu peux le faire. Par contre, je t’invite à accepter qu’il y a d’autres choses que tu ne pourras pas faire, parce que le temps n’est pas infini et ton énergie non plus.

Il s’agit alors de t’interroger sur tes priorités et de faire tes choix. La vie, c’est aussi faire des choix. Je sais que « choisir, c’est renoncer » et que ce n’est pas forcément facile.

Idéalement, on aurait envie d’avoir tout, de réussir à tout faire, d’être un parent extraordinaire, un.e amant.e inégalable, un.e ami.e incomparable, un.e salarié.e idéal.e, un.e cuisinier.ère accompli.e, un.e sportif.ve hors pair. Mais en réalité, on ne peut pas tout combiner.

Choisir cette perfection complètement inatteignable t’empêche de choisir la joie.

Parfois, on perd totalement la joie au quotidien parce que l’on est tellement occupé par tout ce que l’on pense devoir faire pour être aimé.e, pour plaire, ou encore pour ne pas se faire juger par soi ou les autres. On peut se perdre totalement dans cette pression, perdre de vue la joie et inévitablement le bonheur.

 

  • Cette exigence extrême induit aussi une crainte de l’échec.

Quand on souffre de perfectionnisme, l’échec est vraiment un mot que l’on ne tolère pas. Les souvenirs d’échecs sont très douloureux. On aurait envie qu’ils n’existent plus, que l’on ne rencontre plus jamais d’échecs dans sa vie. Pourtant, l’échec fait partie intégrante de toute vie.

Les gens qui réussissent ont appris à échouer, ils acceptent d’échouer. Ils savent que cela fait partie du jeu.

Par exemple, si tu fais de la politique et que tu te présentes à une élection, tu sais que tu peux ne pas gagner. Si tu as trop peur d’échouer, de ne pas être élu.e, si tu sens que c’est une idée insupportable pour toi, peut-être que tu ne vas pas te présenter. Pourtant, faire de la politique est peut-être un rêve pour toi.

Si tu y réfléchis, je suis sûre que tu peux trouver des choses et même des petites choses que tu n’as pas tentées parce que tu as eu peur d’échouer, ou en tout cas de ne pas réussir selon tes critères. C’est intéressant de se poser la question parce que c’est plus ou moins inconscient.

En réalité, l’échec fait partie de la vie. 

Il y a d’ailleurs cette citation très célèbre de Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». J’aime beaucoup cette citation et je pense qu’elle est juste. Je n’avais pas le même avis il y a quelques années mais j’ai fait évoluer mes croyances. Aujourd’hui, je considère que l’échec n’existe pas, parce que tout est une expérience qui va te permettre de progresser, de voir ce qui n’a pas marché, d’ajuster tes actions ou ton comportement pour pouvoir réussir ultérieurement.

 

  • Le risque, c’est de vivre une vie au rabais.

Cela peut paraître paradoxal. On pourrait se dire qu’avoir des exigences nous assure d’avoir une vie satisfaisante. En réalité, ce n’est pas une garantie, bien au contraire.

Se mettre la pression continuellement et s’imposer des exigences extrêmes ne sont pas les moyens les plus efficaces pour avancer.

 

L’échec et la réussite sont vraiment liés.

Je pense que c’est important de ne pas confondre le fait de faire une erreur et d’être une erreur ; le fait d’avoir un raté dans sa vie et d’être un.e raté.e.

Ce qui est certain, c’est que 100% des choses que tu ne tentes pas, échouent.

 

  • Le but est de viser l’excellence si tu souhaites atteindre l’excellence. Tu peux aussi viser moins que cela, mais pas plus, parce qu’après l’excellence il n’y a rien. La perfection c’est un mirage.

 

Je t’encourage aussi à lâcher prise sur les détails qui ne sont pas importants. Je sais que c’est très facile à dire mais beaucoup plus difficile à faire mais c’est le but à atteindre.

Savourer chaque petite avancée, chaque petite victoire.

Trouver de la joie et des fiertés au quotidien pour apprécier la vie et réussir à s’apprécier.

Oui, on peut regarder un film, et rigoler alors qu’il y a la vaisselle qui n’a pas été faite, alors qu’il y a des miettes sur la table, qu’il y aurait des machines à faire.

Si on attend toujours la perfection pour savourer, si on attend toujours que tout soit parfait dans tous les domaines de sa vie pour être heureux, on ne l’est jamais. La perfection, est une belle idée mais elle ne correspond pas à la réalité.

 

D’ailleurs, les perfectionnistes sont souvent gênés de s’occuper d’eux-mêmes comme si c’était une faiblesse de s’arrêter, de se détendre, de ne rien faire. En réalité, on est humain, on a besoin de se reposer, de ne rien faire, de prendre du temps pour soi, de se détendre. Cela fait aussi partie des joies de la vie.

Je ne peux que t’encourager à t’occuper de toi, à prendre du temps pour toi et à faire cette semaine ou la suivante quelque chose d’imparfait qui te fera du bien, qui te régénèrera.

 

  • Selon moi, le contraire de cette quête de perfection, c’est l’authenticité, être soi-même (même si c’est déjà tout un chemin d’arriver à être réellement soi-même et authentique).
    Le premier pas serait d’aller vers plus de bienveillance envers soi et vraiment baisser son niveau d’exigence, baisser son niveau de satisfaction.

Travailler sur ses pensées automatiques et ses croyances et se dire que « c’est mieux de l’avoir fait de façon imparfaite que de ne pas l’avoir fait du tout ».

 

Le but est de trouver un équilibre. Il ne s’agit pas de dire stop au perfectionnisme et de tout rejeter en bloc. C’est un peu le risque puisque les perfectionnistes sont souvent manichéens : « c’est impeccable » ou « c’est nul ». Ils ne voient qu’en noir et blanc et oublient toutes les nuances de gris qui existent entre les deux.

Être perfectionniste t’a quand même permis de développer de la rigueur, d’avoir le sens du détail, d’être capable de fournir un travail d’une grande qualité. L’exigence, si elle est tempérée, peut aussi être intéressante et peut permettre de faire des choix.

C’est un équilibre entre ces qualités que tu as développées grâce au perfectionnisme et ce stress, cette pression, qui font que tu as du mal à être satisfait.e de toi, et à t’accepter les jours où tu ne corresponds pas à tes standards.

C’est baisser un peu le niveau de tes exigences, baisser un peu le standard et la norme et réussir à être content.e de toi en ayant fait moins.

 

Se satisfaire de ce qui est là, du moment présent, de la vie, de ce qui est possible aujourd’hui, avec tes capacités et tes possibilités actuelles.

C’est ici et maintenant que cela se joue. Le moment présent est déjà parfait dans son imperfection et toi aussi tu es parfait.e dans ton imperfection.

 

Aristote a dit : « Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections. »

 

 

 

Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans le développement de l’Amour de soi.

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