Être dans son équipe

Est-ce que tu es dans ton équipe ?

Est-ce qu’intuitivement tu dirais que tu es dans la même équipe que toi, dans la même équipe que ton âme, dans la même équipe que ton corps ?

Pendant longtemps, je n’étais pas dans mon équipe. J’étais dans l’équipe des autres, du regard des autres. Je voulais à tout prix plaire aux autres. Essayer de plaire à tout le monde devient rapidement compliqué parce que l’on commence à sentir des pressions de tous les côtés. On se sent très vite tiraillé.e, un peu comme une poupée de chiffon que l’on tire dans tous les sens, parce que l’on essaie de plaire à telle personne et aussi satisfaire les exigences de telle autre. En me concentrant sur l’extérieur, sur les autres, je m’éloigne de moi, de mon âme et de mon équipe à moi.

Je voudrais t’inviter à réfléchir à la notion d’équipe. Selon le dictionnaire Larousse, une équipe est un « ensemble de personnes travaillant à une même tâche ». Exemple d’une situation où tout mon être ne travaille pas à la même tâche : mon âme a envie de prendre des cours de chant mais mon petit juge intérieur me dit : « Toi, chanter ? Pas du tout, tu vas être complètement ridicule ! ».

Être dans son équipe, c’est vraiment travailler dans la même direction, en suivant ses envies, ses rêves mais aussi ses besoins et ses limites du moment. Peut-être que tu travailles actuellement sur un projet qui te tient à cœur mais que cette semaine tu ressens moins de motivation, tu te sens triste et as besoin de faire une pause. Ce n’est peut-être pas idéal du point de vue de ton planning, mais si tu te mets de ton côté, dans ton équipe, tu vas réussir à l’accepter.

Être dans son équipe, c’est aussi partir de l’instant présent. Peut-être que tu as ce rêve d’être journaliste, et qu’aujourd’hui tu n’as pas osé aller parler à quelqu’un. Tu pourrais te dire que cela part mal et te blâmer en donnant du crédit à ton petit juge intérieur. Être dans ton équipe à ce moment-là, c’est te réconforter, te féliciter pour ce que tu as déjà fait, et surtout continuer de croire en toi et te dire que tu vas réessayer demain.

Comment savoir si tu es dans ton équipe présentement ?

Un bon indicateur est de voir ce que tu ressens en ce moment.

  • Est-ce que tu opposes une résistance à ce que tu vis, à ce que tu es ?

  • Est-ce que tu as tendance à passer beaucoup de temps à te blâmer pour ce que tu n’as pas fait ou à penser à ce que tu aurais pu faire mieux ?

  • Est-ce qu’en ce moment tu ressens beaucoup de culpabilité, de honte ?

  • Est-ce que tu te mets de la pression, du stress ?

Nous sommes tous responsable de nos émotions. Bien-sûr, des choses se passent à l’extérieur de nous mais nous pouvons très bien choisir de ne pas nous laisser impacter.

Il est possible, d’être dans un environnement où tout le monde est stressé, tout le monde a peur, et d’être complètement calme. Prenons l’exemple des turbulences dans un avion : Tu peux être assis.e à côté de deux personnes qui sont vraiment stressées, paniquées au point de s’accrocher à leur siège, alors que toi, tu es détendu.e à la fois dans ton corps et extérieurement, peut-être que tu es même en train de t’endormir tellement tu es calme et serein.e.

Quelles que soient les pressions extérieures ou intérieures que tu te mets, tu choisis de te les mettre. Cela signifie qu’à ce moment-là tu n’es peut-être pas dans le soin vis-à-vis de toi.
En réalité, il est possible d’avoir une semaine très chargée et de rester vraiment zen.

Si je te parle de tout cela, c’est pour que tu puisses voir si tu es dans ton équipe ou si tu te rajoutes des pressions, du stress, parce que tu te dis qu’il faudrait que tu sois différent.e ou que tu agisses différemment.

Se mettre de son côté commence souvent par une prise de conscience de toutes les pressions inutiles que l’on peut se mettre. De plus, on se met souvent la pression pour des choses qui concernent les autres, qui peuvent être des détails de la vie, ou qui t’apparaîtront futiles dans quelques années.

Parfois, il s’agit seulement d’une question d’habitude. On peut avoir la croyance que l’on va être plus efficace et que l’on travaillera plus en se mettant la pression. Pourtant, ce n’est pas le cas. Sur le long terme, je pense qu’être dans son équipe, s’encourager, se réconforter et se motiver positivement marche mieux.

 

Être dans son équipe, c’est aussi vraiment être là pour soi quand cela ne va pas. Ce n’est déjà pas toujours évident d’être fier.ère de soi quand on a une promotion, quand on se trouve beau, belle, drôle, brillant.e, mais que se passe-t-il quand ce n’est pas le cas ?

De quoi as-tu besoin quand tu vas mal ?

Au fond, tu as sûrement besoin d’un câlin, de paroles réconfortantes, d’un sourire, d’une présence bienveillante, d’écoute, d’empathie, ou de chocolat peut-être aussi. Très souvent on se blâme, on revit la scène ou alors on se projette négativement dans le futur.

Être dans son équipe, c’est dire « STOP », revenir dans le moment présent et essayer d’accepter qu’aujourd’hui, c’était cette facette de moi qui s’est exprimée. On a tous beaucoup de caractéristiques qui composent notre personnalité, certaines qu’on aime et d’autres qu’on aimerait vraiment « supprimer ». On voudrait tellement n’avoir que des qualités mais ce n’est juste pas possible.

Dans ces moments-là, l’idéal est de revenir dans le rôle de l’ami.e bienveillant.e ou du parent bienveillant. Selon moi, il est idéal d’alterner entre ces deux rôles parce que parfois on a besoin d’un ami et parfois d’un parent. Parfois c’est vraiment le petit enfant en nous qui pleure, qui a mal, qui a besoin d’être cajolé et rassuré parce que la situation qu’il vient de vivre a ravivé un souvenir ou une peur de l’enfance.

 

Dans l’idéal, être dans son équipe, c’est, selon moi, se demander régulièrement : 

  • Comment pourrais-je être un parent pour moi, comment pourrais-je être un ami pour moi ?
  • Comment je me sens, là tout de suite ?
  • De quoi ai-je besoin ?
  • Qu’est-ce qui peut contribuer à mon bien-être dans l’immédiat ?

Peut-être que ton patron voudrait que tu envoies ce mail dans peu de temps ou que ton compagnon t’avait demandé de lui rendre service. Tu as aussi un.e ami.e qui ne va pas très bien et que tu souhaitais appeler pour le.la soutenir parce que tu te dis que c’est comme cela que tu vas être le.la super ami.e qui est toujours là quand cela ne va pas. Si tu te recentres sur toi, que tu te mets dans ton équipe, et te demandes ce qui est le mieux pour toi à l’instant T, tu ne vas peut-être pas accomplir toutes ces tâches, ou alors tu vas les faire mais seulement après avoir pris 10 minutes pour toi, par exemple pour boire une tisane sur le balcon.

Souvent, on s’engage à plein de choses avant de se demander si c’est vraiment OK pour soi, si c’est possible énergétiquement, si c’est possible dans le temps imparti, avec le planning actuel, et si on en a envie aussi. Parfois, on accepte de rendre un service parce qu’il est demandé par quelqu’un qui nous aime et que l’on aime. Pourtant, si on effectue la tâche en « bougonnant » et en le reprochant à cette personne, on ne lui rend pas vraiment service non plus.

Se soutenir et être dans son équipe n’est pas évident ; cela nécessite parfois de dire non, de dire stop. Cela nécessite parfois de se désengager lorsqu’on a pris trop d’engagements qu’on ne peut assumer, parce que les limites de notre corps changent, et que ce n’est pas prendre soin de nous de continuer.

Être dans ton équipe, ce n’est pas de l’égoïsme, c’est presque de la logique : on a besoin d’aller un minimum bien pour aider les autres, pour rendre service aux autres. D’ailleurs, rassure-toi : être dans ton équipe ne veut pas dire que tu vas devoir changer toute ta vie et toutes tes interactions avec tes proches. Souvent, cela passe par de petits aménagements comme par exemple aller chez ton ami.e à 15h au lieu de 14h parce que tu avais besoin d’un peu de temps pour toi.

Être dans ton équipe, c’est t’autoriser des petites choses comme aller marcher quinze minutes dehors avant de continuer ce que tu étais en train de faire. Cela signifie te faire passer en priorité. Est-ce que tu es toujours à un quart d’heure près dans ton travail ? Parfois, un quart d’heure dans la nature pourrait transformer ton état d’esprit et impacter positivement ta journée.

Être dans ton équipe est à la fois simple et compliqué : cela concerne ta relation aux autres évidemment, mais il s’agit surtout de transformer ta relation à toi-même ; faire évoluer ta petite voix interne en y mettant plus de bienveillance et d’empathie.

Je t’invite à essayer de voir quand tu es dans ton équipe et quand tu ne l’es pas, notamment toutes ces fois où tu écoutes et crois ton petit juge intérieur. C’est humain et totalement OK d’écouter son petit juge intérieur parfois. En avoir conscience te permettra de lui dire plus souvent « STOP » et de revenir dans ton équipe.

Être dans ton équipe, c’est être là et rester là, que cela aille ou n’aille pas.

Être dans ton équipe, c’est être fier.ère d’être toi, être fier.ère quand tu te fais féliciter pour quelque chose que tu as accompli, mais aussi quand tu as l’impression d’avoir mal agi, que tu n’as pas tenu tes promesses, tes engagements, qu’il y a quelqu’un en face de toi qui est déçu par ton comportement ou par les mots que tu as employés. Dans ces cas-là, il est beaucoup plus difficile de rester dans ton équipe et d’essayer d’avoir de l’empathie pour toi ; de ne pas te punir mais d’être en train de te réconforter et de te soutenir.

 

Être dans son équipe inconditionnellement, en toutes circonstances, c’est s’accepter comme on est, avec ses limites, ses peurs, ses croyances ressources et limitantes. Je le sais, s’accepter comme on est, est déjà tout un programme. En tout cas, il est possible de s’accepter un peu plus chaque jour, un pas à la fois.

 

En résumé :

→ Être dans son équipe, c’est prendre soin de soi ;

→ Prendre soin de soi, c’est s’aimer ; et

→ S’aimer, c’est s’accepter, de plus en plus, de plus en plus souvent et accepter de plus en plus de parts de soi, qu’elles soient plus ou moins lumineuses.

Il s’agit d’accepter les parts de soi que l’on aime et celles que l’on apprécie moins, les parts que l’on aurait préféré ne pas voir, que l’on voudrait mettre sous le tapis parfois. C’est aussi accepter la réalité, ce qui se passe là, maintenant, tout en lâchant prise, parce que ce n’est pas parce que j’ai agi comme cela aujourd’hui que je ne pourrais pas faire différemment demain. En effet, aujourd’hui, mes actions reflétaient l’expression de mon âme, de mes croyances ou de mes peurs à ce moment-là.

Mon âme présente plein de facettes ; elle possède des ressources. Je peux rester dans le moment présent, me réconforter dans l’instant, mais ne pas douter de ce que pourrait être demain et laisser cette nouvelle journée être une nouvelle page où je vais être dans mon équipe et verrai ce dont je suis capable.

 Je t’invite à regarder si tu es dans ton équipe et à essayer de l’être un peu plus souvent, de te prendre dans tes bras au lieu de te punir quand cela ne va pas, et d’essayer d’être un parent ou un.e ami.e bienveillant pour toi.

 

Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans l’Amour de soi, la Confiance en soi et le Sexo-Coaching.

Si tu souhaites apprendre à mieux te connaître, à développer plus de bienveillance et d’amour envers toi pour davantage t’épanouir dans ta vie, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi pour un coaching découverte gratuit de 30 minutes.

 

Si tu souhaites aller plus loin, voici un podcast qui invite à prendre soin de soi à tous les niveaux.

Tu peux choisir de t’épanouir dès maintenant !

w

1er rendez-vous gratuit

Je t’offre un rendez-vous de 30 minutes (sans engagement). Tu peux ainsi voir si mon accompagnement te convient. A la fin de la séance, tu choisis si tu souhaites poursuivre ce coaching.

Prendre rendez-vous

Prends rendez-vous facilement grâce au calendrier interactif.