Bienveillance envers soi-même représenté par des jonquilles

Dans cet article, je vais parler de bienveillance envers soi, s’écouter, prendre en compte ses besoins, se soutenir, se laisser le temps.

Toi qui lis cet article, je suis certaine que tu fais preuve de bienveillance, que tu arrives à avoir de l’empathie et de la tolérance pour autrui.

Mais arrives-tu à en avoir pour toi-même ?

On passe du temps à réconforter les autres, à leur donner de l’empathie mais on oublie bien souvent de le faire pour soi.

 

  • Que signifie la bienveillance ?

Selon le dictionnaire Larousse, la bienveillance est une « disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence (…) ».

La bienveillance serait ainsi un mélange de compréhension et d’indulgence.

Selon le dictionnaire Larousse, l’indulgence est une « aptitude à excuser, à pardonner les fautes, à ne pas les sanctionner sévèrement ».

Selon moi, la bienveillance envers soi c’est un mélange entre :

→ de l’auto-empathie, cette capacité à être à l’écoute de soi-même et de ses besoins, sans jugement ;

→ de l’indulgence ;

→ et une acceptation de ce qui est, une acceptation de ses émotions, de son état physique, une acceptation de son imperfection aussi.

 

On peut se rendre compte de notre propension à être bienveillant envers nous-même dans des évènements inconfortables ou douloureux.

Dans tous les cas, la bienveillance est partout puisque l’on a quotidiennement cette petite voix dans notre tête qui nous parle. Cette voix peut s’avérer positive, encourageante, réconfortante ou au contraire plutôt dévalorisante, défaitiste.

 

Faire preuve de bienveillance envers soi, c’est vraiment accepter son corps et son esprit comme ils sont à l’instant T.

Accepter que l’on ne puisse pas toujours être à 100% de sa forme, de son énergie, pas toujours dans la joie non plus ; accepter que nous sommes des êtres parfaitement imparfaits.

 

La société actuelle et le culte de l’efficacité peuvent nous éloigner de la bienveillance.

La comparaison aux autres peut également nous en détourner.

→ Pourtant, la comparaison n’a pas d’intérêt.

Nous sommes tous des êtres uniques. Nous n’avons pas tous le même système immunitaire, les mêmes allergies, le même corps, les mêmes caractéristiques. Nous ne sommes pas tous impactés par les saisons, les gens, les endroits, les émotions et les évènements de la même façon. Nous ne sommes pas tous impactés par les saisons, les gens, les endroits, les émotions et les évènements de la même façon.

C’est pour cela que je t’invite vraiment à être centré sur toi et parfois à ne pas te poser trop de questions mais juste à être bienveillant.e avec toi-même et à t’écouter.

→ Tu es fatigué.e ou un peu malade, repose-toi.

  Tu as envie de rester chez toi sur ton canapé, fais-le.

→ Tu as besoin de temps pour toi, accorde-le toi.

  Tu as envie de dire non à cette invitation, dis simplement non.

 

 

  • La bienveillance a également toute sa place dans le monde du développement personnel.

Tu peux notamment être bienveillant.e envers toi parce que tu n’as pas réussi à faire tout ce que tu avais ambitionné cette année.

Je pense à tous les objectifs et les bonnes résolutions de l’année, comme peut-être à ce sport que tu souhaitais reprendre.

Le développement personnel, a priori positif, peut vraiment avoir l’effet inverse parfois.

On peut finir par se mettre de la pression et s’imposer des obligations qui n’en sont pas réellement.

Ces fausses obligations, on les reconnaît grâce aux : « il faut », « je dois ».

Il faut que je fasse du sport.

Il faut que je fasse du yoga plusieurs fois par semaine.

Il faut que je médite.

Cela peut vraiment conduire à une surcharge mentale, physique et aussi à de la culpabilité, à un sentiment de ne pas être à la hauteur quand on n’a pas réussi à atteindre cet idéal.

 

Dans le monde du développement personnel, on entend parfois aussi des phrases comme : « Si tu n’as pas la vie dont tu rêves, c’est que tu n’as pas posé les bonnes actions, que tu n’as pas fait ce qu’il fallait ».

Cette phrase, qui peut être motivante, peut également être dangereuse.

→ Déjà c’est culpabilisant parce que si tu n’as pas la vie dont tu rêves, tu vas penser que tout est de ta faute.

→ Ensuite, cela ne prend pas en compte les pathologies et les épreuves de la vie. C’est pour cela que la comparaison n’a pas beaucoup de sens. On ne vit pas tous les mêmes choses. Certains parcours de vie sont vraiment difficiles.

 

  • La vie est un cycle.

En développement personnel on parle des 4 saisons : 

  • Phase de lancement ;
  • Phase de déclin ;
  • Phase de marasme ;
  • Phase de renouveau.

On peut être dans une phase du cycle différente selon notre domaine de vie et être par exemple en phase de lancement dans son couple, mais plutôt en déclin au niveau professionnel.

Un domaine de vie qui nous prend présentement beaucoup d’énergie peut impacter les autres.

Nous passons tous par toutes ces phases même si, naturellement, chacun va vivre son cycle à son rythme et avec une intensité qui lui est propre.

 

Quoi qu’il en soit, on ne perçoit pas toujours ce qui se joue. On questionne sa fatigue parce qu’on a le sentiment de ne pas avoir beaucoup utilisé son énergie dernièrement mais la fatigue est peut-être mentale.

La bienveillance envers soi a toute sa place dans les périodes douloureuses ou les périodes de basse énergie.

Accorde-toi le droit d’être fatigué.e, submergé.e.

 

 

  • Etre bienveillant.e, c’est couper cette petite voix dans ta tête qui te répète que ce que tu viens de dire ou de faire « c’était complètement nul, que de toute façon ce n’est pas étonnant parce que tu n’es pas à la hauteur etc... »

 STOP à ce flot de pensées négatives et dévalorisantes.

 

→ Pour cela, tu peux revenir au moment présent en te concentrant sur ce que tu ressens avec tes 5 sens.

  • Là, tout de suite, qu’est-ce que je vois ?
  • Qu’est-ce que j’entends ?
  • Qu’est-ce que je sens ? …

C’est vraiment sortir de ta tête et revenir dans l’environnement dans lequel tu te trouves présentement.

 

→ Tu peux aussi dégonfler l’importance de ce qui vient de se passer en te demandant si cela t’impactera encore dans 1, 2 ou 3 ans.

Parfois, on peut se sentir très mal après un événement que l’on considère comme humiliant ou encore comme un échec.

En prenant du recul, on peut se rendre compte que cette journée douloureuse ne va pas véritablement impacter notre vie et qu’elle n’aura certainement plus aucune importance dans 1 an.

On peut donc respirer un grand coup et arrêter de se blâmer, lâcher prise sur les évènements passés qui n’ont pas été parfaits.

Dans tous les cas, on apprend de tout mais encore plus des épreuves comme des deuils et des échecs (même si je n’aime pas ce mot).

 

→ Tu peux aussi trouver une ou deux phrases que tu peux te répéter quand tu es dur.e avec toi-même, que tu te juges, que tu te blâmes.

Par exemple, quand tu passes devant le miroir et que ta petite voix intérieure commence à dénigrer ton corps, ou encore quand tu es couché.e sur le canapé depuis plusieurs heures et que tu commences à culpabiliser.

  •  Une phrase que j’adore c’est : Je fais de mon mieux ou j’ai fait de mon mieux.
  • J’ai besoin de repos et c’est ok.
  • Je prends du temps pour moi et c’est ok.
  • Je ne fais rien et cela me fait du bien.

D’ailleurs ne rien faire et s’ennuyer stimule vraiment la créativité donc il n’y a aucune raison de se blâmer.

 

Même si certains pensent que la dévalorisation peut être un moteur pour se mettre en action, en réalité se mener la vie dure est vraiment contre-productif et va avoir un impact négatif sur ton estime de soi.

 

  • J’associe aussi la bienveillance envers soi-même à une idée de douceur.

Etre dou.x.ce avec soi c’est le contraire d’être dur.e, intransigeant.e, de se mettre la pression.  Il y aussi cette idée de réconfort.

 

→ Etre bienveillant.e envers soi, c’est essayer d’être son ou sa propre meilleur.e ami.e.

Après une mauvaise journée de boulot ou encore une performance ratée, on a parfois le réflexe d’en rajouter, de se blâmer encore davantage.

Si on se place dans le rôle d’un ou d’une ami.e bienveillant.e, on va davantage être dans l’empathie, dans la douceur en se rappelant qu’on est humain.e, que c’est normal d’avoir des jours sans, de ne pas toujours être à fond, de faire des erreurs.

On va aussi peut-être aller voir les circonstances du moment. Quand je viens de perdre un être cher ou que je sors d’une rupture, ce n’est pas forcément évident d’être concentré.e au boulot.

On va ainsi prendre en compte toutes les circonstances, accepter la situation et se dire que c’est ok.

En bonus, on peut toujours prendre soin de soi physiquement, faire une soirée cocooning et faire des choses qui nous font du bien.

 

→ Dans tous les cas, c’est vraiment en faisant équipe avec soi-même que cela marche le mieux.

Et je te vois, « le perfectionniste » qui vas lire cet article et te dire que : « quand même c’est presque dangereux de se laisser aller, de s’affaler sur son canapé « sans raison » ». Détrompe-toi, c’est essentiel.

Même si ton mental te susurre que tu peux tout faire, tout combiner, en réalité ton corps n’est pas une machine.

Même si tu as un super état d’esprit, tu auras toujours des jours, des périodes ou ça va moins bien, ou tu n’as pas envie. Et c’est ok.

S’aimer c’est aussi accepter que l’on est humain.e, que l’on ne sera jamais parfait parce que cela n’existe pas et surtout parce que ce serait vraiment ennuyeux.

Ce que tu aimes chez quelqu’un ce sont ses aspérités, ses caractéristiques, ce qui le rend unique.

Je t’encourage vraiment à te foutre la paix et à intégrer le fait qu’il y a des cycles dans la vie et que c’est ok que ce mois-ci tu n’aies absolument pas avancé sur tes objectifs.

 

→ Etre bienveillant.e c’est aussi être à l’écoute de soi et choisir ses priorités.

Parfois on persiste à se fixer une grande quantité d’objectifs et on se déçoit quand on ne les atteint pas.

Se fixer trop d’objectifs ou des objectifs inatteignables peut vraiment être décourageant et peut mener à de la dévalorisation.

Si tu écoutes tes besoins et tes possibilités du point de vue du temps, de l’énergie et de la disponibilité émotionnelle du moment, tu pourras peut-être descendre tes exigences.

Etre bienveillant avec soi-même c’est aussi faire le tri dans tout ce que l’on s’impose, réussir à faire passer son bien-être avant celui des autres.

C’est aussi accepter de devoir décliner certaines invitations, de s’éloigner de certaines personnes, et d’arrêter certaines habitudes ou activités qui ne nous font pas ou juste plus du bien.

 

  • S’écouter en revenant au corps

Et le corps c’est vraiment un bon indicateur. C’est se reposer quand on se sent fatigué sans essayer de forcer.

Parfois, on a besoin d’une bonne raison pour s’arrêter et on oublie d’être connecté à son corps et d’écouter ses messages.

On ne se donne tout simplement pas l’autorisation de se reposer. Quand on a un coup dur, on peut accepter de se reposer une journée. Mais quand on ne voit rien qui puisse expliquer cette fatigue ou ce manque de motivation, on a envie de se pousser plus. Pourtant, ce n’est pas la solution.

Quand on s’écoute et qu’on est bienveillant.e, on s’occupe de soi sur le court terme mais on impacte aussi le long terme.

Alors douceur et bienveillance envers ce défaut qui m’embête, cette journée de « glandouille » sur le canapé, ou cette réunion que j’ai foirée.

Douceur et bienveillance encore envers ce corps parfois un peu mou, un peu décevant mais qui est le mien, le seul, l’unique et qui est pourtant si utile et fonctionnel la plupart du temps.

 

Je sais que la bienveillance envers soi-même est plaisante sur le papier mais est plus dure en réalité.

J’ai moi-même mis du temps à transformer cette petite voix intérieure. Et évidemment, il y a toujours des moments où je n’arrive pas à être bienveillante avec moi-même. Et c’est ok.

Dans tous les cas, je crois qu’il est préférable de s’enlever l’idée que l’on peut être entièrement bienveillant 100% du temps.

Le but, c’est vraiment d’être sur le chemin, d’essayer de tendre vers plus de bienveillance envers soi mais sans se blâmer quand l’on n’y arrive pas.

De plus, en progressant sur le chemin de la bienveillance envers toi, tu vas inévitablement aussi développer plus de bienveillance, d’empathie et d’indulgence pour autrui.

 

A cet instant précis, tout est bien, tout est ok, tu n’as pas besoin d’être plus ou d’en faire plus.

Tu es toi, être unique qui mérite d’être aimé, réconforté et soutenu.

Et je suis sûre que là où tu es aujourd’hui dans ta vie, tu fais de ton mieux parce qu’on fait toujours de son mieux.

       

       

       

      Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans l’Amour de soi, la Confiance en soi et le Sexo-Coaching.

      Si tu souhaites apprendre à mieux te connaître, à développer plus de bienveillance et d’amour envers toi pour davantage t’épanouir dans ta vie, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi pour un coaching découverte gratuit de 30 minutes.

       

      Si tu souhaites aller plus loin, voici un podcast sur le fait de prendre soin de soi.

      Tu peux choisir de t’épanouir dès maintenant !

      w

      1er rendez-vous gratuit

      Je t’offre un rendez-vous de 30 minutes (sans engagement). Tu peux ainsi voir si mon accompagnement te convient. A la fin de la séance, tu choisis si tu souhaites poursuivre ce coaching.

      Prendre rendez-vous

      Prends rendez-vous facilement grâce au calendrier interactif.