Logo sans texte amour de soi estime de soi confiance en soi

Alexander Pope a dit : « Errer est humain, pardonner est divin»

 Le pardon est un sujet délicat auquel nous sommes tous confrontés un grand nombre de fois dans notre vie et même déjà dans une année.

On peut pardonner de petites offenses ou de grandes offenses, c’est éminemment personnel. Je peux être très blessée par un comportement, me sentir humiliée, rabaissée, pas respectée et mettre du temps à m’en remettre alors que cela aurait été anecdotique pour quelqu’un d’autre.

Pardonner nécessite une volonté, un premier pas, une introspection et, très souvent, du temps.

 

On va commencer par explorer ce que le pardon n’est pas. On a beaucoup d’idées reçues sur le pardon. Quand j’ai cherché les définitions et les citations, je me suis rendue compte qu’il y avait effectivement beaucoup de fausses idées qui circulaient sur le pardon.

7 idées reçues sur le pardon

  • Quand on pardonne, on nie les faits.

  Pardonner n’est pas nier ce qu’il s’est passé, ni nier les émotions que l’on a ressenties et que l’on ressent encore face à la situation, au contraire, c’est les reconnaître.

 

  • Quand on pardonne, on minimise l’offense.

→ Pardonner n’est pas minimiser la situation, cela ne change pas la valeur de l’acte.

 

  • Quand on pardonne, on fait le choix d’oublier.

→ Pardonner n’est pas oublier. C’est une idée reçue que j’entends souvent. On peut choisir d’oublier mais ce n’est pas lié.

 

  • On peut être forcé à pardonner. L’exemple typique est celui de l’école où on demande à l’enfant qui a offensé l’autre de dire « pardon ». On demande ensuite à celui qui a été offensé : « C’est bon, tu lui pardonnes ? » « Tu as pardonné ? »

 → Le véritable pardon ne fonctionne pas comme cela, c’est un choix personnel.

De plus, il ne suffit pas de demander pardon pour recevoir le pardon de l’autre. Il y a une vraie différence entre le pardon verbal et le pardon réel, le pardon qui vient du cœur.

Très souvent, quand on parle de pardon, on fait référence au côté moral voire même religieux du pardon : « Il faut que tu pardonnes ». En réalité, le vrai pardon, celui dont je voudrais parler dans cet article est le pardon qui vient du cœur.

 

  • Une autre idée reçue est que le pardon est un signe de faiblesse.

→ C’est tout le contraire, le pardon demande du courage et même, parfois, beaucoup de courage, parce qu’il y a un certain nombre d’étapes à traverser. Je pense qu’il est beaucoup plus simple de se détourner de la personne, d’entretenir une certaine rancœur et de ne pas se pencher sur la situation et sur les émotions qu’elle a engendrées.

Pardonner est un acte de courage. Personnellement, je suis très fière d’avoir réussi à pardonner certaines choses.

 

  • Pardonner, c’est décider de poursuivre ou de reprendre la relation avec l’offenseur.

→ Pardonner ce n’est pas forcément continuer ou reprendre la relation. On peut reprendre cette relation de couple, après une tromperie par exemple, mais c’est indépendant du pardon. Il est possible de pardonner tout en mettant fin à la relation.

 

  • Quand on pardonne, on reprend l’histoire au même endroit.

→ Pardonner n’est pas effacer les faits et revenir à la situation initiale. Une fois qu’il s’est passé certaines choses, on ne peut pas faire de retour en arrière. On avance, on évolue, on construit sur ce qu’il s’est passé. On ne l’enterre pas mais on fait une construction qui est différente. Pardonner c’est aller de l’avant, faire un pas vers l’avenir.

 

Quelle est la définition du pardon ?

Définir le pardon n’est pas évident. Je ne suis pas véritablement en accord avec les définitions que j’ai trouvées dans les différents dictionnaires.

Selon moi, le pardon est une acceptation. Accepter les faits, et idéalement, voir ce que l’on a retiré de la situation, car on apprend de toutes les expériences.

C’est reconnaître ce qu’il s’est passé et en même temps se libérer de la charge émotionnelle et du poids qui vont avec. Cela ne veut pas dire que l’on est d’accord avec ce qu’il s’est passé, au contraire. C’est accepter les faits car ils ne peuvent pas être modifiés et lâcher prise.

Il s’agit de tourner cette page de souffrance. Dans la page d’après, la personne qui a occasionné cette souffrance ne sera peut-être plus présente, peut-être qu’elle le sera encore, ou peut-être qu’elle ne reviendra que dans la page d’après ou plus tard, dans la suite du livre.

Tourner la page, c’est aller vers une page qui est plus lumineuse, plus apaisée.

Tourner la page, c’est reconnaître les souffrances, mais les laisser glisser sur toi pour qu’elles ne te fassent plus mal, ou en tout cas, plus autant. Il s’agit d’arrêter d’en vouloir et d’arrêter de ruminer.

 

 

Pardonner, c’est aussi accepter de ne pas tout comprendre.

 

Comprendre que l’on n’a pas besoin de tout comprendre pour pardonner a été personnellement vraiment libérateur.

Je me suis souvent dit qu’il y avait beaucoup d’offenses que je ne pourrais jamais pardonner parce que je ne comprenais pas qu’on ait pu les commettre : « Je ne comprends pas comment la personne en est arrivée à faire cela, à dire cela, à le faire de manière régulière, ou quotidiennement. Je ne comprends pas qu’une personne qui ressent de l’amour ait pu faire cela parce que, pour moi, ce n’était pas un acte d’amour, c’est incompatible ».

En fin de compte, j’ai réussi à pardonner des choses que je n’aurais jamais pensé pouvoir pardonner, en acceptant de ne pas tout comprendre.

On est humain mais on est aussi différent. Il y a des choses qui m’ont fait beaucoup de mal mais qui ne signifiaient pas quelque chose d’aussi dramatique pour la personne, qui n’avait pas forcément l’intention de me blesser. On est des puzzles, on est des personnes complexes. Je ne suis pas dans la tête de l’autre personne, je n’ai pas vécu ce qu’elle a vécu, je n’ai pas les mêmes blessures, pas les mêmes peurs. Finalement, c’est assez logique de ne pas pouvoir tout comprendre.

 

Cela enlève aussi un poids, parce que quand on essaye de tout comprendre, parfois on peut se retrouver face à un mur.

→ Certaines personnes ne vont pas souhaiter discuter de l’offense.

→ Il y a également des personnes qui décèdent, ce qui rend impossible la discussion sur l’offense.

→ On peut aussi parler pendant des heures avec l’offenseur sans pour autant le comprendre.

 

 

 Les risques à ne pas pardonner :

 

  • Rester dans la rancœur, dans le ressentiment ;
  • Vouloir se venger ; William Shakespeare a écrit : « Pardonner est une action plus noble et plus rare que celle de se venger ». 
  • Perdre de l’énergie, garder un poids qui fatigue ;
  • Vivre moins de moments joyeux parce que l’on passe du temps à ressasser ; C’est quelque chose que j’ai personnellement beaucoup fait. Penser pendant des heures à ce qu’il s’est passé et passer des mauvaises journées alors que je n’ai même pas vu la personne ce jour-là.
  • Revivre des émotions désagréables quand tu vis une situation similaire et peut-être réagir de façon disproportionnée quand tu vis un événement semblable parce que cela te renvoie comme un élastique à la première situation que tu n’as pas digérée ;
  • Perdre une relation : on laisse certaines choses non pardonnées s’accumuler jusqu’à perdre la personne alors que le pardon aurait pu permettre de continuer ou reprendre la relation.

 

Une offense que l’on n’a pas pardonnée peut revenir à plein de niveaux dans notre vie.

→ Cela peut impacter nos relations avec les autres. On peut être un peu plus sur la défensive.

→ Cela peut impacter nos pensées, notre humeur et même notre sommeil.

→ Il y a des études qui affirment que cela peut également provoquer de l’anxiété.

 

Pourquoi pardonner ?

 

La liste pourrait être très longue mais je vais résumer cela à quelques points :

  • Pardonner pour ne pas tomber dans la vengeance.

Se venger n’apaise pas, peut-être un peu sur le moment, mais pas durablement. J’ai un ami qui a rayé une voiture pour se venger il y a quelques années. Peut-être que cette vengeance l’a apaisé sur le coup, peut-être quelques secondes. Il en a parlé récemment, il était visiblement encore très énervé en relatant les faits. Il avait encore de la rancoeur vis-à-vis de l’acte premier. Quand tu pardonnes, la libération est définitive.

  • Pardonner pour se faire un cadeau à soi.

On pense souvent que pardonner, c’est faire un cadeau à l’autre et parfois c’est le cas, mais c’est surtout se faire un cadeau à soi. Carrie Fisher a dit : « Le ressentiment est comme boire du poison et attendre que l’autre personne meure ».  C’est complètement cela. Tu te pourris l’existence en espérant faire du mal à l’autre. En réalité, cette offense non pardonnée te ronge de l’intérieur. Elle impacte tes pensées, tes émotions, peut-être même ton sommeil. C’est une réalité, les offenses non pardonnées rongent.

  • Pardonner, c’est se libérer, se sentir plus léger.ère.

Pardonner, c’est regarder l’avenir avec sérénité, aller vers plus d’apaisement, de paix intérieure. Pardonner, c’est se libérer définitivement.

Selon Alphonse de Lamartine, « Quand tu pardonnes, tu ne changes pas le passé mais tu changes assurément l’avenir ».

Il est possible de tout pardonner.

 

Je suis convaincue que l’on peut tout pardonner.

Je peux complètement comprendre que tu ne penses pas cela et que ce soit difficile pour toi d’imaginer pardonner certaines choses. C’était complètement mon cas. Pendant longtemps je me disais : « ça jamais, je ne pourrais pardonner ; ça c’est sûr que je ne passerai jamais au-dessus ».

Je suis aujourd’hui convaincue que l’on peut véritablement tout pardonner. Pardonner ne va pas effacer tes cicatrices, pardonner peut prendre du temps, mais tu peux tout pardonner. C’est comme un deuil finalement, c’est un processus, un cheminement.

Je pense que l’on peut tout pardonner mais que l’on n’est pas toujours en capacité de poursuivre la relation. Il y a des choses qui sont tellement douloureuses vis-à-vis de nos valeurs, qu’effectivement la seule issue est de cesser la relation.

On peut également pardonner et pour autant porter plainte et aller devant la justice.

 

Pardonner reste quelque chose qui est libre, qui vient du cœur. Ce n’est pas une obligation.

Il est complètement ok de ne pas réussir à pardonner.

→ Il est complètement ok de ne pas réussir à pardonner parce que ce n’est pas le moment.

Il est complètement ok de ne pas vouloir pardonner.

Pardonner est un cheminement qui peut prendre du temps. Il y a des étapes, mais c’est aussi un choix. Je pense que l’on a toujours le choix.

 

Je voudrais t’inviter à marcher sur le chemin du pardon et à choisir de te libérer. Il y a peut-être des offenses qui sont trop récentes pour lesquelles le pardon est inenvisageable pour toi pour l’instant.

Il y a probablement aussi des offenses que tu portes et qui t’alourdissent depuis un moment et que tu pourrais commencer à essayer de pardonner.

 

Je t’invite à faire une liste de choses que tu aurais intérêt à pardonner pour aller vers plus de bien-être, des offenses qui t’empêchent peut-être d’être en paix, d’être serein.e. Tu peux lister 5 choses, voire 10 choses que tu aurais intérêt à pardonner. La prise de conscience est la première étape.

 

Le pardon est un état d’être

 

Le pardon peut être quotidien, un véritable état d’être.

Quand on est ouvert au pardon, on essaye d’être moins rigide, plus ouvert.e, plus empathique et de reconnaître l’humanité qu’il y a en chacun de nous.

Cette ouverture permet de s’engager sur ce chemin du pardon presque systématiquement, même si, encore une fois, suivant la nature et l’intensité de l’offense, cela va être plus ou moins long, plus ou moins difficile.

 

C’est une idée que partage Martin Luther King qui a affirmé : « Le pardon n’est pas un acte occasionnel, mais une attitude permanente ». 

 

 

Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans l’Amour de soi, la Confiance en soi et le Sexo-Coaching.

Si tu souhaites apprendre à mieux te connaître, à développer plus de bienveillance et d’amour envers toi pour davantage t’épanouir dans ta vie, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi pour un coaching découverte gratuit de 30 minutes.

 

Si tu souhaites aller plus loin, tu peux regarder ma vidéo sur les étapes du pardon.

Tu peux choisir de t’épanouir dès maintenant !

w

1er rendez-vous gratuit

Je t’offre un rendez-vous de 30 minutes (sans engagement). Tu peux ainsi voir si mon accompagnement te convient. A la fin de la séance, tu choisis si tu souhaites poursuivre ce coaching.

Prendre rendez-vous

Prends rendez-vous facilement grâce au calendrier interactif.