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Parlons de sexualité, mais vraiment parlons-en.

C’est un sujet qui est encore beaucoup trop tabou.

On entend parler de sexe, sous la forme de blagues sexuelles, de sous-entendus. On voit également des affiches, des publicités sexualisées.

Moi, je voudrais qu’on puisse parler de sexualité entre nous, de façon honnête et authentique, sans jugement, avec son partenaire bien sûr mais aussi avec des proches de confiance, des amis notamment.

 

  • Parler, cela sous-entend déjà que l’on s’interroge sur le sujet, que l’on s’interroge sur son corps, sur son plaisir, son excitation, ses envies, ses besoins, son anatomie, ses fantasmes, ses peurs et ses douleurs.

S’interroger sur le sujet est déjà la première étape. Il y a un tel tabou que l’on préfère parfois complètement occulter le sujet de la sexualité.

On peut également parler des codes de la sexualité, des représentations que l’on en a ou de la différence entre ce que véhiculent les films et ce que l’on vit vraiment.

 

  • Parle de ce qui te fait peur, de ce qui te fait mal.

Ose te confier, ose demander. Quand je te dis de parler de sexualité, c’est de façon honnête et authentique.

Je pense qu’on gagnerait à oser montrer nos vulnérabilités et à en parlerOser dire que l’on a galéré dans l’intimité voire que l’on galère toujours.

Parler sincèrement de notre sexualité, solo ou accompagnée, de nos difficultés, de nos déceptions, de nos blocages physiques et mentaux, de la pression que l’on se met.

On peut évidemment aussi parler de ce qui fonctionne.

J’aimerais vraiment que l’on arrête d’embellir la réalité par peur d’être jugé, d’avoir honte ou juste pour faire ou être comme tout le monde.

C’est évidemment totalement ok de trouver cela trop intime et de ne pas vouloir parler de sexualité ou seulement à un ou une thérapeute. Mais si tu en parles, je t’encourage vraiment à le faire avec honnêteté et à ne pas vouloir parler uniquement de tes plus belles expériences sexuelles.

Parler amène à se rendre compte que l’on a tous des interrogations et des incompréhensions sur la sexualité. Cela aide déjà beaucoup à relativiser et à enlever un petit peu de l’immense pression que l’on se met.

Souvent, on n’ose pas parler de sexe parce qu’on a l’impression qu’on devrait déjà tout connaître sur l’anatomie féminine et masculine, sur la masturbation, la pénétration, le plaisir et l’orgasme. On a l’impression qu’on est en retard.

On a peur de se faire juger, de ne pas encore être ce dieu ou cette déesse du sexe que l’on a l’impression de devoir être.

En réalité, le sexe, c’est comme tout, cela s’apprend.

C’est d’ailleurs un apprentissage constant. Et je ne suis pas sûre que l’on utilise la bonne méthode d’apprentissage. Si on prend l’exemple des films pornographiques, ils transmettent quand même beaucoup de clichés et participent à la pression que l’on peut se mettre.

 

Le sexe peut être un cocktail de sensations incroyables, un plaisir intense et enivrant, une fusion des corps, mais cela peut aussi être décevant, ennuyant, stressant, douloureux.

Tout est ok.

C’est ok de ne jamais avoir eu d’orgasme, peu importe ton âge.
C’est ok de ne jamais avoir eu de relation sexuelle.

C’est ok de détester faire une fellation.

C’est ok de ne pas savoir ce qu’est un cunnilingus.

C’est ok d’avoir des relations intimes très fréquemment.

 

La pression, elle est finalement dans les deux sens.

 Prenons l’exemple de la femme. « Il faut »que tu aies une vie sexuelle régulière, épanouie, que tu prennes ton pied, que tu saches y faire, que tu arrives facilement à lâcher prise, que tu acceptes tous les désirs de ton homme.

Pour autant il ne faut pas que tu aies trop d’envies sexuelles non plus, sinon on te catalogue comme nymphomane.

Et que dire de la pression de performance chez les hommes !

 

Ce n’est pas étonnant qu’on ne se sente pas normal.e, pas forcément assez bien, assez doué.e, assez libéré.e, assez ceci, assez cela.

La pression est telle qu’il est finalement impossible de se sentir à la hauteur.

Mais à la hauteur de quoi ? Comme s’il y avait un stade à atteindre.

 

Je voudrais te partager  2 règles d’or de la sexualité :

  • Quand on n’a pas ou plus envie, on le dit;

  • Quand on a mal, on le dit.

Je souhaite vraiment insister sur ces points, notamment parce que j’ai le sentiment que ces règles ne sont pas toujours assez suivies et notamment par les femmes.

Selon moi, notre société patriarcale n’y est pas pour rien.

Même si on ne le dit pas explicitement, c’est toujours et encore sous-entendu : une femme doit satisfaire son mari, son homme, son compagnon (peu importe l’appellation). Et c’est tout, c’est comme cela.

Alors parfois on se force.

NON, NON et NON !

Quand on n’a pas envie de faire l’amour, on ne fait pas l’amour.

Quand on n’a pas envie de faire une certaine pratique ou une certaine position, on ne la fait pas.

Je trouve qu’on a trop l’habitude de se forcer en se disant, « oui, ça fait un peu mal, mais je sens que ça lui fait plaisir ».

J’ai aussi beaucoup entendu « c’est un homme, il a beaucoup de besoins donc évidemment de temps en temps je me force à accepter une pénétration même si je n’en ai pas envie ».

Mais NON. Je pense qu’on ne devrait pas banaliser cela.

C’est ton corps, tes envies, tes besoins, tes règles. Si tu dis non à ton homme pour la 14ème fois ce mois-ci, c’est comme ça. Tu n’as pas à te forcer de temps en temps parce que « quand même ça fait longtemps ».

 

Si tu n’éprouves plus du tout de désir pour ton partenaire, il y a sûrement quelque chose à aller creuser dans ta relation et cela peut notamment être fait avec un ou une thérapeute.

Mais ne te force pas pour autant.

N’impose pas à ton corps une pratique sexuelle que tu n’as pas envie d’essayer ou juste dont tu n’as pas envie, là maintenant.

Je t’encourage à te donner l’autorisation de faire passer ton corps en priorité.

Parle, quitte à casser le moment, s’il y a une douleur ou une zone du corps où tu ne veux absolument pas être touché.e.

 

Ton corps t’appartient. On l’apprend souvent aux enfants et moi-même je l’ai appris enfant. Mais je n’avais pas saisi les subtilités de cette phrase. Certes, j’ai envie que cet homme me touche, d’avoir des rapports sexuels avec lui, mais pour autant je peux refuser telle pratique sexuelle et je peux également refuser de faire l’amour avec lui à n’importe quel moment. Je peux refuser de le faire dans cet endroit ou encore sans préservatif.

Être en couple avec quelqu’un ne signifie pas que tu mets ton corps à sa disposition.

Et d’ailleurs, on peut retirer son consentement à chaque instant.

 

En matière de sexualité, il n’y a pas de normalité.

Il n’y a pas de norme, il n’y a rien que tu doives nécessairement faire ou essayer.

Tout dépend de tes goûts, de tes envies et de tes besoins à toi ; à toi et à personne d’autre.

 

Alors non, tu n’as pas à te forcer à faire telle ou telle chose parce qu’il paraît que tout le monde le fait ou qu’en tout cas tu penses qu’une bonne partenaire sexuelle devrait le faire. Là encore je te dis NON.

C’est ton corps, tu n’en as qu’un et il est très précieux.

Ne cède pas à la culpabilisation de quelqu’un qui te dirait: « Tu es une femme compliquée, chiante, tu n’es pas drôle, tu ne sais pas t’amuser, mon ex, elle, était d’accord, elle était moins coincée. Tu ne me fais pas confiance, je n’ai pas d’IST (infection sexuellement transmissible) ».

Je t’encourage vraiment à faire passer ton bien-être physique et mental en priorité et à y penser la prochaine fois que tu auras envie de te forcer, ou de ne pas écouter les signaux de ton corps qui te disent stop, ou aïe.

 

Je sais que l’on a envie de plaire, de faire plaisir, que l’on peut avoir peur de décevoir l’autre, que l’on a parfois aussi peur d’être rejeté.e.

Mais ta relation avec toi-même est très importante aussi et c’est même, à mon avis, la plus importante.

Je t’assure que c’est un formidable sentiment de poser ses limites et de sentir que l’on prend soin de son corps, que l’on se fait passer en priorité en disant non ou stop.

Sachant, qu’évidemment, ton partenaire est censé toujours respecter tes choix et tes envies.

 

 

Une autre chose qui me paraît importante c’est :

  • Quand on a aimé, on le dit à son partenaire

La satisfaction, le plaisir peut être sexuel, mais aussi émotionnel.

Parfois, tu n’as pas vraiment envie d’un orgasme mais tu as juste envie de te sentir proche de l’autre, connecté.e. Et cela suffit pour que tu te sentes comblé.e.

C’est notamment pour cela que je trouve important d’exprimer à l’autre que ce moment t’a procuré.e de la joie, du plaisir, que tu as adoré cette caresse en particulier, cette façon d’embrasser.

Dans notre société, on n’est pas habitué à souligner le positif alors qu’un compliment sincère fait beaucoup de bien. Dans la sexualité, je pense même que c’est même carrément indispensable.

Évidemment, il y a des caresses que beaucoup de femmes aiment, des mouvements qui procurent du plaisir à beaucoup d’hommes mais il n’y a pas de recette miracle.

Les goûts restent personnels, tout comme la sensibilité, la tolérance à la douleur…

Peut-être que cette technique donnait beaucoup de plaisir à ton ancien partenaire mais qu’elle n’est pas assez douce pour ton compagnon actuel.

Dire précisément ce que l’on a aimé, aide l’autre à se sentir valorisé.e mais lui donne surtout de précieuses indications.

 

Surtout que le plaisir et la douleur se situent dans des zones très proches du cerveau.

Tu as peut-être déjà eu l’impression que le visage de ton partenaire se tordait de douleur, alors qu’en réalité c’était du plaisir.

La communication est très précieuse pour dissiper tous les malentendus de ce type.

Sans communication, on peut vraiment avoir l’impression de tâtonner sans être totalement sûr.e de savoir où l’on en est.

 

Pour finir, je voudrais dire que l’on n’utilise plus le terme « préliminaires » qui sous-entend que la pénétration est l’acte sexuel par excellence, qu’il est le but à atteindre et que tout le reste ne seraient que des prémices.

Toute pratique sexuelle constitue un acte sexuel dans son entièreté.

 

Et je le rappelle, il n’y a pas de norme, pas de sexualité normale.

Ce qui compte, c’est ton bien-être, ton plaisir et ta satisfaction.

 

 

 

Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans l’Amour de soi, la Confiance en soi et le Sexo-Coaching.

Si tu souhaites apprendre à mieux te connaître, à développer plus de bienveillance et d’amour envers toi pour davantage t’épanouir dans ta vie, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi pour un coaching découverte gratuit de 30 minutes.

 

Si tu souhaites aller plus loin, voici un autre podcast sur le thème de la sexualité.

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