1) Définitions
L’estime de soi se compose de :
• l’amour de soi ;
• l’image de soi ; et
• la confiance en soi.
La confiance en soi, c’est le rapport à l’action. C’est penser que l’on est capable d’agir de manière appropriée dans les situations importantes. C’est avoir confiance en ce que je suis, en ce que je peux et en ce que je veux.
On a souvent une image erronée de la confiance en soi. On a l’impression que certaines personnes ont une excellente confiance en elles, tout le temps et dans tous les domaines alors que pour d’autres c’est catastrophique.
En réalité, même si on dispose tous d’une confiance en soi générale, la confiance en soi fonctionne surtout par domaines distincts.
D’ailleurs, la plupart du temps, tu as confiance en toi. Dans la majorité des actions, que tu accomplis au quotidien, tu as confiance en toi.
Si tu le souhaites, tu peux faire une liste de 50 à 100 actions que tu fais avec confiance. Je suis persuadée que tu te brosses les dents avec confiance, que tu fais le geste avec aisance parce que tu l’as fait un certain nombre de fois.
C’est assez positif puisque cela signifie que tu as déjà confiance en toi, la plupart du temps.
2) Travailler sa confiance en soi
La confiance en soi fonctionne par domaines.
Dans certains domaines, tu as confiance en toi et dans d’autres moins.
Il est important de prendre conscience que tu as certainement confiance en toi dans un certain nombre de domaines (par exemple : social, sportif, professionnel…).
Pour travailler sa confiance en soi, il suffit de choisir un domaine, qui peut être large, comme par exemple, avoir plus d’aisance relationnelle : je voudrais être plus à l’aise dans des groupes, quand je rencontre de nouvelles personnes ou quand je m’exprime en public.
Cela peut également être un domaine très précis. Par exemple, je voudrais être à l’aise et en confiance quand je pose des questions en public, que ce soit dans un cours ou pendant un séminaire.
Il peut être intéressant de cibler très précisément le domaine dans lequel on souhaite s’améliorer parce que cela permet de poser des actions très ciblées.
Une fois que tu as identifié le domaine dans lequel tu souhaites progresser, tu peux te poser la question :
– Qu’est–ce que j’ai besoin d’apprendre ?
– De quelles compétences ai-je besoin ?
Parmi toutes les choses que tu sais faire aujourd’hui :
– Il y a une petite partie d’inné, de talents naturels ;
– Mais la majeure partie est acquise, ce sont des compétences que tu as apprises.
Ainsi, une compétence qui te semble naturelle aujourd’hui comme « marcher » a pourtant nécessité beaucoup de temps et d’essais.
Tout s’apprend.
Si tu cherches sur internet comment devenir charismatique, tu vas trouver des vidéos et des articles sur le sujet. Pourtant, on pourrait se dire qu’être charismatique, c’est inné : on est charismatique ou on ne l’est pas. En réalité, on peut apprendre à être charismatique car tout s’apprend.
• Dans une première phase, tu vas emmagasiner un grand nombre d’informations sur le domaine dans lequel tu souhaites progresser.
Aujourd’hui il y a un grand nombre de ressources gratuites : vidéos, podcasts, livres ou articles.
• La deuxième phase, la phase d’action, est indispensable. On ne peut pas évoluer sans rien changer, sans rien tenter. Cela passe forcément par l’action.
C’est vraiment la clé. Il n’y a pas besoin de faire une grande action. Personne ne te demande de gravir l’Everest. Dans tous les cas, c’est le fait de faire un grand nombre de petites actions qui est le plus efficace.
Pour cela, je te conseille de faire une liste avec un certain nombre d’actions : des petites actions relativement faciles à effectuer et puis des plus importantes, que tu appréhendes vraiment, qui représentent un défi pour toi.
Cela peut être le titre de ta feuille d’action : « Je me challenge ou je me rends fier.ère. »
Par exemple, si tu souhaites t’améliorer dans le domaine relationnel, tu pourrais par exemple écrire comme actions :
– Aller parler à quelqu’un que je ne connais pas dans la rue ;
– Inviter quelqu’un que je connais à peine à prendre un café.
Le but, c’est d‘identifier les contours de ta zone de confort, la zone dans laquelle tu te sens bien, à l’aise, où tu agis avec confiance et naturellement, afin de l’étendre progressivement.
Si tu ressens une appréhension à l’idée d’aborder quelqu’un que tu ne connais pas dans la rue et que tu décides de le faire en parlant à une ou deux personnes que tu ne connais pas, chaque jour, pendant 3 semaines, tu seras beaucoup plus à l’aise. Tu n’auras plus vraiment peur car c’est une action qui sera rentrée dans ta zone de confort.
Tu auras ainsi réussi à étendre cette zone de confort.
C’est la technique des petits pas, faire un maximum de petites actions régulièrement.
La régularité est vraiment la clé.
Tu peux écrire une date derrière chaque défi et mettre des rappels sur ton téléphone ou le faire de manière plus spontanée mais néanmoins régulière.
Je te conseille d’afficher cette liste de défis dans un lieu assez visible pour qu’elle te reste à l’esprit et que tu n’oublies pas d’engager les actions qui sont les plus difficiles pour toi.
Tu peux aussi mettre en place un système de récompense : par exemple, t’offrir quelque chose après 3 challenges réussis. Les récompenses sont une motivation très efficace pour notre cerveau.
3) Les indispensables de la confiance en soi
• Je te propose ensuite d’identifier tes « indispensables de la confiance en soi ».
Quel que soit ton niveau de confiance, il y aura toujours des moments où tu vas stresser ou encore ressentir une appréhension à l’idée d’accomplir une action.
Ce n’est pas évident de sortir de sa zone de confort.
Quelle que soit la taille de ta zone de confort, il en existe toujours une et il y a toujours des limites.
Une technique qui m’aide, c’est d’enfiler mon « costume de confiance en soi », par exemple porter une robe dans laquelle je me sens féminine, avoir les cheveux détachés, du maquillage et des talons. Au départ, je me suis un peu jugée en me disant que c’était superficiel mais en fin de compte cela importe peu : l’important est que ces petits rituels contribuent à ce que tu te sentes bien et mieux. Les rituels t’aident à faire ce premier pas, qui est souvent le pas le plus compliqué si tu as peur de réaliser une action.
Écouter des podcasts inspirants, des musiques énergiques, apaisantes ou motivantes, ou encore méditer, sont des rituels qui fonctionnent généralement bien, mais c’est vraiment à toi de voir lesquels sont les plus efficaces pour toi.
• Pour cela, tu peux aussi te pencher sur ton passé et y dénicher des moments de confiance. Pour reprendre l’exemple précédent, tu peux te remémorer des souvenirs où tu t’es senti.e à l’aise socialement.
Quel que soit ce que tu penses aujourd’hui de ta confiance relationnelle, il est absolument certain qu’il y a déjà eu des moments où tu as été à l’aise en société.
Quand on a un problème, on a tendance à se focaliser sur lui, à trier ses souvenirs pour ne garder que ceux qui sont négatifs. A toi de faire l’inverse.
Il est absolument certain que tu as déjà eu des expériences positives dans le domaine dans lequel tu souhaites améliorer ta confiance.
→ Il est important de te rendre compte que tu as des souvenirs positifs dans ce domaine précis ;
→ De plus, cela peut te faire réaliser que si tu as déjà réussi par le passé, tu vas nécessairement pouvoir réussir à nouveau ;
→ Ces souvenirs peuvent t’aider à identifier tes « indispensables de la confiance en soi », ces petites choses qui ont pu grandement contribuer à tes réussites passées. Tu vas ainsi pouvoir les utiliser à nouveau.
Conclusion
La confiance en soi se cultive et se renforce tout au long de la vie.
C’est normal de ne pas avoir une grande confiance en toi quand tu débutes dans un nouveau domaine, comme par exemple dans un nouveau métier.
C’est avec l’expérience que l’on gagne en confiance.
Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans le développement de l’Amour de soi.
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