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Goethe a dit : « Parler est un besoin, écouter est un art.»

 

Généralement quand une personne se confie, qu’elle livre ce qu’elle a sur le cœur, elle n’a besoin que d’écoute, d’un silence attentif et d’une présence dans les gestes et le regard.

 

L’écoute active, c’est savoir écouter et savoir se taire.

 

1)   Savoir écouter

À première vue, on pourrait penser que tout le monde sait écouter.

Pourtant l’écoute est un art et n’est pas nécessairement innée.

 

Clé 1 :  Accorder toute ton attention à la personne qui parle.

Ne pas faire mine d’écouter tout en étant dans tes pensées.

Reste dans le moment présent, focalisé sur la personne et sur ce qu’elle te dit.

 

 

Clé 2 : Montrer à la personne qu’on l’écoute.

Dans l’écoute, l’apparence est essentielle.

Il est important que la personne sente que tu lui donnes toute ton attention.

 

Si tu écoutes quelqu’un tout en regardant ailleurs, il peut avoir le sentiment que ce qu’il dit n’est pas assez intéressant pour que tu lui donnes ton attention pleine et entière.

 

→ On écoute avec le corps. Toute la gestuelle peut être utilisée dans l’écoute (sourires, hochements de tête…).

On écoute également avec le regard. Le regard est très important dans l’écoute.

Idéalement, on garde le regard complètement focalisé sur la personne qui parle.

 

 

Clé 3 : Savoir écouter la personne avec empathie.

 

L’écoute active est le langage de l’empathie.

 

L’empathie demande de sortir de soi pour se centrer sur le vécu de l’autre personne.

Ne pas penser à soi et être capable de se mettre à la place de l’autre dans son ressenti.

 

Exemple d’une écoute qui n’est pas empathique : Se dire que l’accident de voiture qui est raconté par l’interlocuteur n’a pas l’air impressionnant et que sa réaction est disproportionnée. Dans ce cas-là, on est plus sur du jugement que sur de l’empathie.

 

 

 2)  L’écoute silencieuse

 

Clé 4 : Savoir se taire et laisser la personne raconter l’intégralité de son histoire et de ce qu’elle ressent.

On évite de couper une personne qui se confie. Se taire, c’est permettre à la personne de cheminer, de faire le tri dans sa tête.

Se confier, dire à voix haute ce que l’on ressent permet de se libérer d’un poids mais aussi souvent d’y voir plus clair et de trouver ainsi ses propres solutions.

À la fin du récit de la personne, tu peux laisser un silence. Cela permet de lui montrer que tu es à son écoute et qu’elle peut poursuivre le fil de ses pensées si elle en ressent le besoin.

Clé 5 : Ne pas donner de conseil.

Cette clé est particulièrement difficile parce que nous donnons quotidiennement et systématiquement des conseils.

On le fait pour 2 raisons :

  • Déjà parce que l’être humain a vraiment ce besoin de se sentir utile et de contribuer ;
  • Ensuite, parce que l’on a souvent cette croyance : « Moi, je sais ce qui est bon pour l’autre », ce qui ne correspond pas à la réalité.

Ce n’est pas toujours évident de savoir ce qui est bon pour soi, alors savoir ce qui est bon pour l’autre est logiquement encore plus difficile.

Même si tu as vécu une situation similaire, la solution que tu as appliquée ne conviendra peut-être pas à une autre personne.

Chaque individu est unique. Chaque personne a une personnalité, des goûts, des envies, des valeurs, des rêves et une sensibilité qui lui sont propres.

 

Exemple de quelqu’un qui va se confier à son ami sur la tromperie qu’il vient de vivre dans son couple :

La plupart des personnes vont conseiller la personne blessée :

  • Soit en exprimant à son ami qu’il faut qu’elle quitte sa compagne et que c’est la seule décision possible après une tromperie ;
  • Ou au contraire en lui disant qu’elle connait un couple qui s’est bien reconstruit après une tromperie et que l’ami blessé devrait redonner une chance à sa compagne.

→ Cela peut mener à ce que la personne n’ose plus se confier car elle ne souhaite pas recevoir de conseils ni de jugements sur sa situation.

Pourtant, se confier et recevoir une écoute active empathique aurait sûrement été bénéfique et l’aurait aidé.e dans son processus de reconstruction et son cheminement intérieur.

Quand on a besoin de se confier, de vider son sac, la plupart du temps on n’a vraiment besoin que d’une écoute silencieuse qui va permettre de se sentir accueilli.e et soutenu.e.

Dans tous les cas, une personne qui souhaite avoir ton avis ou recevoir tes conseils, saura te le demander directement. Si ce n’est pas le cas, contente-toi de lui offrir une très belle écoute active.

 

  • Que faire quand la personne qui se confie se met à pleurer ?

Quand quelqu’un pleure, on ne sait pas forcément quels mots employer.

On peut alors devenir maladroit.e en prononçant des phrases comme : « ça va aller », « ce n’est pas si grave ». L’intention est bonne, tu souhaites rassurer la personne qui pleure mais celle-ci peut avoir l’impression que tu minimises sa tristesse.

Quand une personne pleure, la parole est secondaire.

Le fait de rester avec elle pour l’accompagner dans sa tristesse est déjà un très beau cadeau. C’est le plus cadeau que tu puisses lui faire à ce moment-là.

La présence en elle-même est vraiment magique.

 

3) La reformulation

 

Clé 6 : La reformulation

 

Dans un premier temps, je te conseille vraiment de t’en tenir aux 5 premières clés. 

Si tu souhaites avoir un rôle plus actif, tu peux reformuler ce que la personne a dit.

La reformulation consiste à répéter à ton interlocuteur l’essence de ce qu’il vient de dire dans une phrase interrogative.

On demande vraiment à l’autre de valider ce que l’on a compris.

 

C’est une technique qui permet à l’autre de se sentir entendu.e, compris.e.

La reformulation permet également d’éviter les quiproquos qui brouillent la communication.

En reformulant, on vérifie que l’on a bien compris ce que l’autre cherche à nous dire.

4)   Les bienfaits de l’écoute active

C’est un atout précieux qui va vraiment améliorer tes relations et te permettre d’en créer de nouvelles.

Quand on rencontre une nouvelle personne et ce, quel que soit le cadre, elle va toujours grandement apprécier d’être écoutée.

 

Être écouté.e permet de cheminer, de mettre de la clarté et de l’ordre dans ses pensées.

Quand on se sent véritablement écouté.e, avec empathie et bienveillance, on se sent valorisé.e, compris.e, soutenu.e, voire même apaisé.e.

 

Pour toutes ces raisons, je t’invite à développer ou approfondir ton écoute active.

 

 

 

Si tu me découvres par cet article, je suis Sophie, coach de vie certifiée en Neurosciences, spécialisée dans l’Amour de soi, la Confiance en soi et le Sexo-Coaching.

Si tu souhaites apprendre à mieux te connaître, à développer plus de bienveillance et d’amour envers toi pour davantage t’épanouir dans ta vie, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi pour un coaching découverte gratuit de 30 minutes.

 

Si tu souhaites aller plus loin, voici un podcast sur l’art de l’empathie.

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